lundi 28 novembre 2016

Nanowrimo Novembre 2016: Le visiteur nocturne


Eglantine-Roselis rêve au clair de lune, elle admire le ciel sombre et ses étoiles qui y dessinent des lignes et des courbes qui se croisent et s'entrecroisent à l'infini. Elle se relève soudain de l'herbe humide de rosée où elle est allongée. Un bruit se fait entendre, là-bas près de la maison de l'écrivain. Intéressée, la fée se redresse, tend l'oreille mais n'entend rien, scrute la nuit mais ne voit rien. Curieuse, elle volette jusqu'à la fenêtre du salon restée entrouverte cette nuit-là.

Le bruit se fait de nouveau entendre dans la maison, un bruit de griffes et un grognement qui ne ressemble pas à Riagal. Elle l'a vu partir chasser tout à l'heure mais ne l'a pas vu rentrer. La fée scrute le noir du salon mais ne distingue rien, le grattement se fait de nouveau entendre, proche et une silhouette traverse le salon plongé dans l'obscurité. Se pourrait-il qu'un animal soit entré ?

La curiosité est plus forte que la peur et elle volette dans le salon aussi silencieusement que possible en guettant la silhouette noire. Rien, elle se pose sur une table et guette, seule dans le noir. Un bruit se fait de nouveau entendre sur le sol à ses pieds, un crissement indéfinissable. Sans réfléchir, la fée saute à pied joint par terre au risque de se briser la cheville et se retrouve nez à nez avec un énorme rat qui lui bondit immédiatement dessus. C'était donc cela ? Un simple rat ? Pour se dégager, elle lui donne un coup de poing sur le bout du museau. La bête couine de douleur et relâche son emprise, ce qui permet à Eglantine-Roselis de se dégager et de se poser sur le rebord de la fenêtre.

La bestiole cherche désespérément une sortie, le salon est fermé et rien ne peut lui permettre d'atteindre la fenêtre. La petite fée est attendrie par ses couinements, d'autant plus qu'elle se doute que Riagal le chat n'est pas loin. Elle réfléchit et regarde dans la pièce, le fauteuil a été poussé sous la fenêtre ouverte mais les pieds sont en métal. Le rat ne peut grimper dessus, par bonheur, elle trouve un morceau de cagette léger dans la cuisine qu'elle place contre le fauteuil en guise d'échelle. Le morceau de bois est lourd, elle doit le traîner par terre sur une longue distance pendant que le rat couine. Elle a toutes les peines du monde à le soulever, le redresser et le faire basculer. Puis elle attire l'attention du rat en faisant du bruit.

Il se retourne et court jusqu'à la planche improvisée, monte sur la table et grimpe sur le dossier du fauteuil de toute la force de ses pattes griffues. Enfin, il saute sur le rebord de la fenêtre et s'enfuit dans la nuit le long d'un tuyau.

Soulagée, Eglantine-Roselis ressort dans le jardin, non, décidément, elle n'aurait pas eu le cœur à le laisser là. L'écrivain l'aurait assommé avec un balai au matin dans l'hypothèse où Riagal n'en aurait pas fait son repas dans la nuit.

jeudi 24 novembre 2016

Nanowrimo Novembre 2016: Première visite au village


Un matin d'automne, Eglantine-Roselis se réveille en se demandant si comme elle, l'écrivain vit seul sans congénère. Elle a bien remarqué que Riagal le chat a des congénères dans le voisinage, même s'ils ne sont pas toujours amicaux. Elle a remarqué que l'écrivain ne sort pas souvent de sa maison, il fait parfois le tour de son jardin mais c'est à peu près tout, même s'il peut s'absenter plusieurs jours durant. Curieuse, elle se décide à le suivre un jour de sortie.

Elle le guette et en fin de matinée, il sort. Comme d'habitude, il sort les bras chargés, puis rentre dans la maison en laissant ses sacs devant la porte ouverte avant de ressortir. La fée hésite, elle se demande s'il serait judicieux de se glisser dans un des sacs qui sont tous vides. L'écrivain pourrait la voir ! Par chance, il laisse la porte de la voiture ouverte, se gratte la tête et repart une fois de plus dans l'habitation. Eglantine-Roselis entre dans la voiture et se glisse sous un siège. Elle se décide à abandonner son expédition téméraire quand l'écrivain revient, il avait oublié son manteau.

La porte est rapidement refermée et le véhicule démarre. Eglantine-Roselis s'était préparée à ce que le véhicule se déplace par un moyen qui lui est inconnu mais le voir de l'extérieur et être à l'intérieur sont deux choses bien différentes ! Secouée dans tous les sens, elle s'accroche comme elle peut à la moquette de l'engin pour tenter de rester en contact avec le sol qui vibre. La fée voit le manteau qui est tombé sur le sol auprès d'elle et décide de se glisser dans une poche pour se retrouver à l'abri. Elle rampe et s'accroche comme elle peut, progresse lentement sur la moquette vibrante. La fée parvient enfin à se glisser dans la poche du manteau. Enfin bercée plutôt que secouée par les vibrations du véhicule, elle commence à apprécier cette expédition. Le tissu replié sous elle amortit les chocs et quand la voiture freine brutalement, cette couche moelleuse l'empêche de glisser jusque sous les pieds du conducteur.

Le véhicule s'immobilise enfin, l'écrivain se retourne et prend la veste qu'il trouve plus lourde que d'habitude mais il n'en cherche pas la cause car il est distrait par un coup de klaxon. La veste sous le bras, il se dirige vers le marché. Eglantine-Roselis malmenée parvient à se redresser et à se mettre debout. Elle s'accroche au bord de la poche pour se retenir et jette un œil au dehors. C'est qu'elle entend du bruit ! Et des odeurs arrivent à son nez !!

Balancée par les mouvements de la marche rapide que l'écrivain a adopté, elle commence à avoir un peu mal au cœur mais elle tient bon. Il s'arrête enfin devant un étal où de nombreux légumes dont certains lui sont inconnus trônent fièrement. A côté, elle reconnaît quelques fruits : oranges, abricots et pêches qu'elle a parfois été dévorer la nuit dans les jardins autour de sa maison. Des concombres aussi, ah et des tomates. L'écrivain donne quelque chose au marchand qu'elle n'identifie pas et repart.

Il marche d'un pas plus rapide et les jointures des petites mains de la fée deviennent blanches à force de s'accrocher de toute la force de ses doigts. L'écrivain s'arrête de nouveau devant un étal et reproduit le même manège avant de repartir chargé de viande fraîche certainement destinée en partie à Riagal.

Eglantine-Roselis regarde de tous ses yeux, ravie de ce spectacle. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve à leur point de départ devant la voiture. L'écrivain plie et jette son manteau dans le panier ; Eglantine-Roselis glisse de la poche du manteau mais parvient à se raccrocher à un cordon qui stoppe sa chute. Le cœur battant, elle finit par retrouver une place confortable dans un repli du vêtement où elle s'endort bercée par la voiture qui avance sans accroc.

Un coup de frein la réveille, elle entend les portes claquer de nouveau, le manteau se soulève, elle parvient à se raccrocher à un cordon au dernier moment et à glisser de nouveau dans une poche. L'écrivain ouvre la porte, jette le manteau sur un fauteuil et va dans la cuisine en appelant Riagal qui accourt d'un bond. Eglantine-Roselis se dépêche de quitter la poche et veut profiter de l'absence du chat pour quitter la maison. Le fauteuil est haut, elle ne sait comment descendre... La petite fée fait glisser un morceau de cordon du manteau aussi bas que possible et glisse le long de cette corde improvisée le cœur battant avant de se laisser tomber sur le sol. Elle court vers la sortie qu'elle connaît bien et rejoint son foyer ravie de cette escapade.


dimanche 20 novembre 2016

Nanowrimo novembre 2016: Eglantine-Roselis

  J'ai entamé le Nanowrimo avec de bonnes connaissances d'un forum. L'objectif est d'écrire 50 000 mots en un mois. Cela fait 1667 mots par jour, c'est peu si on a beaucoup de choses à dire mais ça peut devenir laborieux si comme moi, on veut continuer un récit commencé lors du dernier nanowrimo, retravaillé continuellement ensuite. J'ai enfin tiré le meilleur de mon clavier, je ne le relirai pas avant la mi-décembre (je me suis promis de le finir d'ici la fin de l'année pour passer à la suite). Le délai va être un peu serré. Du coup, je passe à un autre projet pour les 10 500 mots restants. Après une soirée de réflexion, ce sera une série de nouvelles diverses et variées.

  Voici le premier texte écrit aujourd'hui. Il fait 1 066 mots sachant que pour arriver à 50 000 mots, il faut en écrire 1 667 par jour en moyenne. Désormais, il me faut en écrire 500 quotidiennement en comptant ce texte pour parvenir à mon objectif. J'ai travaillé très dur au début du Nano en m'interdisant de faire moins de mots que les 1 667 prévus (donc j'en ai fait plus tous les jours, d'autant plus quand je partais sur une bonne idée que j'exploitais jusqu'au bout). On m'a dit que c'était un peu trop mais j'ai bien avancé, mon récit initial n'a plus rien à voir avec ce qu'il est maintenant sur mon gros projet qui sera corrigé à tête reposée. Mais ça en valait la peine; j'ai pris de l'avance et maintenant, je peux m'amuser. Peut-être que de bonnes choses en ressortiront au final...

Eglantine-Roselis

Eglantine-Roselis, petite fée se promène en voletant de branche en branche dans le pommier en fleur de ce jour printanier. L'air chaud l'enveloppe et joue dans ses longs cheveux couleur de miel. Elle erre sans but dans le jardin embaumé et ensoleillé. Elle s'ennuie et pour s'amuser suit le chat, Riagal, valeureux roi, en Irlande du moins.

Le félin au pelage gris quitte le jardin et s'enfonce dans la forêt proche. Eglantine-Roselis hésite, elle est si petite, elle craint toujours la forêt mais la présence du chat tout en griffes et en crocs la rassure. Elle le suit dans sa promenade sylvestre en volant derrière le chat qui ne l'a pas sentie car le vent est du bon côté. Riagal suit le chemin à petits pas souples, en furetant ça et là, il recherche un animal quelconque à chasser, il s'ennuie dans le jardin ! Un écureuil imprudent furette dans les feuilles mais il entend le chasseur arriver et grimpe à un tronc d'arbre en quelques bonds. Le chat, vexé, continue son chemin la tête et la queue haute, il n'aime pas les écureuils de toutes manières !

Ils s'enfoncent dans la forêt jusqu'à une petite clairière où Riagal s'étend au soleil. Il s'étale de tout son long et s'endort. Eglantine-Roselis s'assied sur une branche haute et profite de la vue qu'elle a de là-haut. Le chat lui semble si petit, si solitaire au milieu des arbres. Après un quart d'heure de sieste, il décide de rentrer, cette promenade en forêt ne lui dit plus rien car il n'y a rien à chasser. Il ne va quand même pas chasser les papillons, tout de même ! Intriguée, la fée qui s'était assoupie sur sa branche se redresse en entendant un bruit de pas. Oh, le chat s'en va ! De nouveau, elle le suit à distance. Le chat finit par rentrer par sa chatière, cette promenade ne l'a pas amusé plus que ça, il préfère s'installer sur un fauteuil pour dormir dans le salon douillet.

Eglantine-Roselis qui a eu un moment d'inattention car elle a suivi un papillon des yeux, retrouve le jardin fleuri mais ne voit pas le chat. Où a-t'il bien pu disparaître ? Elle fait le tour du jardin mais il reste invisible. Ah, il est là ! Par la fenêtre, elle le voit qui s'est étalé sur un fauteuil pour se reposer de sa promenade dans la forêt. Mais comment a-t'il bien pu entrer ? Les portes et fenêtres sont toujours fermées et elle ne voit pas l'humain dans les parages. Intriguée, elle fait le tour du bâtiment, elle aimerait tant rentrer dans la maison du chat et de l'humain ! Il y a tant de choses à voir qui l'intriguent ! Elle va jusqu'à la cheminée mais elle est fermée par une grille qui l'empêche de passer. Elle refait le tour de la maison en étudiant minutieusement chaque porte et chaque fenêtre mais il n'y a pas le moindre interstice pour entrer dans ce royaume merveilleux qu'est la maison de l'humain. Tout en haut sous le rebord du toit, un tout petit trou la laisse enfin passer.

Émerveillée, la petite fée volette dans la pénombre du grenier où elle a atterri, il y a tout un bric-à-brac d'objets divers et variés : des chaises, des piles de livres en équilibre précaire ou encore des vases posés sur une table. Le tout est couvert de poussière. Eglantine-Roselis fait rapidement le tour du grenier car ce qui l'intéresse est au-dehors de celui-ci. Elle peine à passer sous la porte mais y parvient enfin. Toute en joie, elle n'a q'une pensée en tête : « Je suis dans la maison d'un humain !! » et en oublie momentanément toute prudence élémentaire. Heureusement pour elle, rien ne vient l'attaquer. Intriguée, elle continue son exploration mais toutes les portes de l'étage sont fermées. Elle passe sous chacune d'elle mais rien d'intéressant ne s'y trouve : une salle de bain, des toilettes et une chambre en désordre avec un lit, une armoire, une table de chevet avec une lampe et des livres entassés par terre en piles qui forment un labyrinthe de livres.

Eglantine-Roselis descend l'escalier marche après marche, elle s'amuse de les descendre une à une la force des bras même si cela lui prend du temps. Elle se retrouve dans un grand salon qui sert de salle à manger. Elle n'y voit rien d'intéressant, hormis le chat qui dort sur un fauteuil, roulé en boule, son ronronnement est apaisant et la petite fée se laisse bercer par ce son. Bientôt, elle reprend son exploration et entre dans le bureau de l'écrivain. Penché sur un tas de feuilles, entouré de feuilles de papier tombées au sol ou roulées en boule, il semble réfléchir. La petite fée est intriguée par ce qu'il peut bien faire et elle volette silencieusement jusqu'au bureau de l'homme à lunettes et à la chevelure bouclée qui lui arrive aux épaules. Posée sur un livre, elle se penche sur son travail et tente de déchiffrer son écriture qui est plus un gribouillis que des lettres déchiffrables. Du coin de l’œil, l'écrivain a dû la voir bouger car il se met soudain à hurler :
- UN PAPILLON !!! SORS, SORS, SALE BÊTE !
Eglantine-Roselis sursaute et s'envole affolée. Elle vole aussi haut qu'elle le peut pour échapper à l'écrivain qui hurle toujours en la pourchassant avec un journal enroulé sur lui-même. Elle cherche désespérément une sortie mais il a fermé la porte par réflexe. Coincée, elle est coincée dans cette pièce sauf si...
Prenant son courage à deux mains, elle fond sur l'écrivain et lui tourne autour, l'agace. Puisqu'il a peur d'elle, elle a décidé de l'effrayer pour qu'il la libère ! Elle revient vers la porte tout en restant hors de sa porte. Comme prévu, l'écrivain ouvre la porte et s'écarte pour rester à distance. Eglantine-Roselis vole aussi vite qu' elle le peut vers la sortie, elle ne se souvient plus bien par où elle est entrée et tourne en rond. La bonne nouvelle, c'est que l'homme à lunettes, toujours effrayé s'est enfermé dans son bureau sans doute dans l'espoir qu'elle finisse par s'en aller d'elle-même. Ah, enfin, elle finit par retrouver l'escalier et le chemin du grenier. Elle vole vers la liberté et ressort, libre dans l'air pur et le jardin toujours aussi ensoleillé.

mercredi 16 novembre 2016

Sujets de philosophie type bac

Trouvez des intitulés de sujets de philosophie à partir de:
Travail et nature
Cerf-volant et salade
Congrégation et bonnet
Religieux et céréales
Exotisme et identité


Le travail occupe une part croissante de nos journées. La nature est de moins en moins présente dans notre environnement. Analysez le lien de cause à effet entre ces deux phénomènes.

Franklin a inventé le paratonnerre grâce à un cerf-volant. Recensez les inventions découvertes grâce à la salade. Argumentez.

Les congrégations religieuses ont adopté des couvre-chefs en signe de reconnaissance. Pourquoi à votre avis, le bonnet n'a-t'il pas été adopté par les religieux des régions froides du globe? Argumentez à partir d'exemples en incluant le climat et l'histoire.

Aucune religion n'a glorifié les céréales pourtant à la base de l'alimentation humaine. A votre avis, pourquoi lui a-t'on préféré la lune ou le soleil, par exemple?

L'exotisme est ce qui est éloigné de notre identité culturelle. Analysez comment des produits exotiques (ananas par exemple) ont contribué à construire notre identité propre.

15/06/2016

mercredi 9 novembre 2016

Acrostiche-défintion sur le football

Férus de ballon rond,
Osez courir sur la pelouse,
Ôtez vos costumes sérieux et 
Tenez enfilez maillots et shorts courts!
But: nous venez de marquer un point,
Attention à ne pas mettre le ballon en face!
Légèrmenet salis et fatigués,
Laissez au vestiaire, votre stress quotidien.

15/06/2016

mercredi 2 novembre 2016

Présentation décalée d'un aliment

Ecrivez une présentation décalée sur un aliment de votre choix.

  Cette pâte à tartiner fabriquée depuis des générations par la famille Patatartiné est le fruit du broyage de coquilles de noix finement moulues dans une pâte à l'huile de palme, pleine d'acides gras saturés favorisant une mauvaise santé. A cette pâte, on inclut une forte dose de chocolat pour masquer le goût du gras. Etalée en couche épaisse sur les tartines de vos enfants, vous contribuerez à leur future obésité et à leurs maladies cardio-vasculaires. Servie devant la télévision, cette tartine chocolatée contribuera à la mauvaise hygiène alimentaire de vos bambins.

15/06/2016